Ouverture du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

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Exposition en cours
Cécile Genest

À nos terres troubles

dans le cadre du festival Itinéraires des photographes voyageurs

  • 03 au 28 avril 2024
Exposition en cours
Cécile Genest, À nos terres troubles

Exposition du 03 au 28 avril 2024

Vernissage samedi 06 avril à 11h

Au début, il faisait aussi sombre que par une nuit de pleine lune», expliquait dans un communiqué le chercheur américain Owen Toon. 

Il y a 65 millions d’années, l’impact d’une météorite de dix kilomètres tombée dans le Yucatan associé à une activité volcanique accrue eut une influence à l’échelle planétaire. Cette coïncidence entre météorite et volcanisme aurait fait disparaitre près de 75 % des espèces animales sur la planète et plongé la Terre dans l’obscurité pendant près de deux ans, avec un effondrement de la photosynthèse et derrière, de toute la chaine alimentaire. À quoi ressemblaient donc les terres en ces temps troublés ? De nos jours, où chercher la trace de cette genèse terrestre ? Quelles sciences alors interroger pour mieux comprendre l’histoire de nos paysages ? Dans la série À nos terres troubles, Cécile Genest soulève ces questions sous la forme d’un conte photographique ancré dans nos sols. En photographiant les composantes de la biodiversité sur les rives de la Loire, ou d’autres espaces naturels au patrimoine végétal ou géologique identifiés, Cécile Genest part à la recherche de l’histoire évolutive de la botanique et dresse une ode au vivant de nos haies, rives, mares, broussailles, forêts ou murs végétaux. Elle reproduit en parallèle des images de végétaux fossiles, questionnant ainsi l’épaisseur du temps dans le sensible qui nous entoure, qu’il soit périssable ou pérenne. 

Biographie

Née en 1979, Cécile Genest mène un travail au long cours à la chambre photographique interrogeant les territoires et leur patrimoine végétal. Entre démarche documentaire et approche poétique, elle cadre « au près » une nature multiforme, autant de ‘terres troubles’ qui racontent nos paysages. En photographiant à la frontière du terrestre et de l’aquatique, ronces, fougères et arbrisseaux entremêlés, Cécile Genest dresse le portrait tantôt précis, tantôt évanescent d’un monde végétal extraordinairement vivant mais issu du profond de l’évolution. Partant du constat que l’histoire géologique explique en partie la diversité des paysages, elle nous emmène à la recherche d’une terre et d’une flore primitives sous la forme d’un conte scientifique, s’appuyant parfois sur la paléobotanique. À travers cette nature originelle imaginée ou identifiée par des traces existantes de notre patrimoine géologique, la flore photographiée ne serait qu’une relique d’une longue histoire de la Terre. Son travail fait écho à plusieurs problématiques contemporaines : environnementales et géographiques (valorisation de territoires aux écosystèmes puissants, préservation de sites protégés) mais aussi historico-géologiques (comment hériter du temps très long de la vie avec sa diversité, et faire face au futur imminent, porteur de bouleversements massifs ?) Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Nantes, passée par le College of Art & Design de Dundee en Ecosse et plus tard par l’école des Gobelins à Paris, elle vit et travaille en tant que photographe entre Nantes et Paris. Elle est lauréate 2024 de la résidence de recherche et de création des Photographiques, le festival de l’Image – Le Mans. 

Ouverture

Du mercredi au dimanche
de 14h30 à 18h30

Lieu

45 Cours du Médoc
33300 Bordeaux

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