Ouverture du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

Ouverture du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

Ouverture du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

Ouverture du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

Bernard Plossu, Ranchos de Taos – Vivre au Nouveau Mexique

Start Date
18 février 2023

Exposition du 18 février au 25 mars 2023
Rencontre avec Bernard Plossu et Guillaume Geneste (La Chambre Noire) : samedi 18 février de 14h30 à 18h30

arrêt sur l’image galerie & la chambre noire – laboratoire photographique/édition présentent Bernard Plossu, Ranchos de Taos : portfolios de photographies et dessins (Collection Tirée à part / Edition la chambre noire), accompagnés des textes de Stuart Alexander et de Guillaume Cassegrain

« Connu comme un photographe qui donne souvent vie à des sujets banals tels que le coin d’une table, un vase solitaire ou une petite chaise grâce à l’éclairage, au cadrage ou à la variation de la netteté, la rencontre de Bernard avec l’église de San Francisco de Asís à Ranchos de Taos en 1977 a été heureuse et a donné lieu à plusieurs années de créativité.
L’abside de l’église, visible depuis la route principale entre Taos et Santa Fe, est une présence imposante. Elle semble défier quiconque s’en approche d’en faire le portrait. Elle a été représentée depuis l’arrivée des premiers photographes dans la région au XIXe siècle. Les plus connues sont les peintures de Georgia O’Keeffe et les photographies d’Ansel Adams et de Paul Strand datant d’environ 1930. Tous trois ont été attirés par les plans modernistes de l’église. Il est pratiquement impossible d’éviter cet aspect de l’église. C’est ce que Bernard a fait avec plusieurs des images, allant même jusqu’à un dessin au pastel dans le portfolio frère de celui-ci. Contrairement aux autres artistes, ses images plus abstraites représentent des détails plutôt que l’ensemble de l’abside de l’édifice. 
Attiré par le sud-ouest américain en partie par des souvenirs de films Western vus dans son enfance, Bernard est arrivé en 1977 et a vécu à quelques pas de l’église qu’il a photographiée en permanence jusqu’à son déménagement en 1983. La qualité spirituelle et sculpturale de la lumière propre au Nouveau-Mexique l’a visiblement séduit. Comme Claude Monet avec ses meules de foin à Giverny, Bernard avait son église de Ranchos de Taos comme sujet pour ses examens de la lumière et des ombres, de la texture, des formes et des émotions. Lorsqu’il revenait d’une randonnée dans le désert ou d’un voyage lointain, l’église était toujours là et la lumière et le temps changeaient sans cesse. En même temps, il la dessinait avec des pastels. Ces photographies sont le résultat de l’apprentissage du monument. »  Stuart Alexander 

Collection Tirée à part / Edition la chambre noire  Le projet de la collection Tiré à part, éditée par la chambre noire est d’ouvrir un nouvel espace éditorial. L’usage des techniques numériques et d’autres plus anciennes visent à produire des ouvrages de très grande qualité susceptibles de communiquer l’émotion et l’intelligence d’une démarche d’auteur. Cela passe par le juste souci d’interprétation de ce qu’est la profondeur spécifique de l’œuvre.
Le choix des matériaux, les techniques mises en œuvre, les exigences de qualité nécessitent un contrôle individuel de chaque planche. Cette exigence a pour conséquence un tirage d’exemplaires en nombre inférieur à cent. Le nombre de planches est en général limité à quinze. Cette collection est ouverte sur le monde. Elle privilégiera les démarches d’auteurs contemporains : les premières parutions sont dédiées à Bernard Plossu, Marc Trivier, Nair Benedicto. La direction éditoriale ne s’interdira pas des ouvertures sur des démarches inconnues, en particulier de voyageurs.
L’impératif de qualité se retrouve aussi bien dans le choix des auteurs que de l’édition des photographies constituant l’ouvrage. Le portfolio doit répondre à deux exigences. Il doit pouvoir être feuilleté comme un livre, le choix et l’organisation de la séquence doivent faire sens par rapport à l’œuvre de l’auteur. Chaque planche doit pouvoir être séparée de l’ensemble et présentée séparément. La pérennité des supports choisis permet en effet une exposition au mur.
La collection Tiré à part a donc pour défi de s’emparer des nouvelles technologies numériques chaque fois qu’elles peuvent faire sens. En dépit des mutations profondes provoquées par le récent désengagement de marques industrielles investies dans la fabrication du matériel et des surfaces sensibles, elle représente un nouveau support pour la photographie, particulièrement adapté à l’édition de luxe. Pierre Devin

http://www.la-chambre-noire.com

Commentaires récents

Aucun commentaire à afficher.