Ouverture du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

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Graciela Iturbide : photographe au-delà du réel

Photographe mexicaine multiprimée, Graciela Iturbide crée depuis une cinquantaine d’années une œuvre qui oscille entre documentaire et visions poétiques. La fondation Cartier retrace, et c’est une première en France, la carrière de celle qui a passé sa vie entière sur la route, cherchant sans cesse « la surprise dans l’ordinaire ». Une rétrospective envoûtante !

Il existe, chez les indigènes d’Amérique latine, une vieille croyance – une pensée magique selon laquelle la photographie déroberait l’âme de son modèle. Graciela Iturbide le sait bien, elle qui a passé des décennies à leurs côtés. Immense figure de la photographie multi-primée, elle n’avait pourtant jamais bénéficié d’une grande exposition en France. C’est désormais chose faite à la fondation Cartier, qui retrace sa longue carrière au travers de l’exposition « Heliotropo 37 ». Un titre qui évoque l’adresse de sa maison-atelier au Mexique, conçue par son fils architecte comme un sanctuaire verdoyant, qui renfermerait les secrets d’une vie passée sur la route, l’œil à l’affût du monde. Pourtant, rien ne prédestinait la photographe à un tel parcours, si ce n’est peut-être son intarissable soif de liberté, sa curiosité et sa sensibilité qui, des plaines arides du nord du Mexique aux bordels des mégalopoles indiennes, ont fait surgir une magie insoupçonnée.

États-Unis, Inde, Italie, Madagascar… Graciela trace sa route, toujours guidée par l’intuition. À la fin des années 1980, elle se pose un temps à Los Angeles où elle immortalise la communauté chicana, et en particulier un groupe de cholos sourds-muets appartenant au gang de White Fence dans le quartier de Boyle Heights. Les images de la photographe sondent leur rapport complexe à l’identité et à leur réinterprétation des symboles de la culture mexicaine. Elle suit quelques années plus tard, sur les terres mixtèques de Oaxaca, les cérémonies de l’abattage rituel des chèvres, avant de partir à Madagascar, où elle réalise pour Médecins Sans Frontières une série de portraits de femmes atteintes du Sida. En Inde encore, elle tourne son objectif vers les travestis, les prostituées et les lutteurs, révélant chaque fois sur la pellicule leur dignité.

L’intégralité de l’article est à retrouver ici : https://www.beauxarts.com/expos/graciela-iturbide-photographe-au-dela-du-reel/

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